Le rez-de-chaussée explique la Résistance en France (vie quotidienne, répression, collaboration, etc.). Le premier étage retrace le parcours des maquis aveyronnais (constitution, zone d’intervention, faits d’armes, effectifs, etc.). à côté, un espace est réservé à la déportation.
Tout est mis en œuvre pour que le visiteur appréhende correctement cette période noire de notre passé (panneaux explicatifs clairs et concis, documents d’époque, etc.).
« Nous apportons sans cesse des améliorations et des nouveautés. Par exemple, nous réalisons des carnets reliés se rapportant aux groupes de résistants en Aveyron et nous avons installé les munitions utilisées par les différentes armées durant la Deuxième Guerre mondiale. Dernièrement, un couple de retraités s’est installé dans le Bassin. En faisant l’acquisition d’une maison, ils ont trouvé un coffre rempli de journaux datant de l’Occupation, ils vont nous faire un don », explique Guy Derruau, l’un des bénévoles.
Ce sont les membres de l’ANACR qui se remplacent pour assurer une permanence. Cet été, la Maison de la Mémoire accueille de nombreux visiteurs. La proximité du musée de la Mine explique aussi cet intérêt, allant d’un site à l’autre. Enfin, cette maison, qui porte le poids lourd d’une histoire, a aussi pour but de faire connaître aux jeunes générations le sacrifice d’hommes, de femmes et d’enfants pour garder la liberté, un bien si précieux.
« Nous sommes des relayeurs de la mémoire », dit Jean Rigal.