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Aubin (12110) est une ville du département de l’Aveyron, limitrophe avec les communes des Albres, Auzits, Cransac, Decazeville, Firmi, Galgan, Lugan, Valzergues et Viviez.
Elle fait partie de la région Occitanie dont la préfecture
est Toulouse.
Démographie
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
En 2021, la commune comptait 3 562 habitants, en diminution de 7,36 % par rapport à 2015.
L’Antiquité
Lucien Mazars, auteur de nombreux ouvrages d’histoire locale écrit dans Aubin ; son histoire, des origines à la Révolution de 1789 : « la tradition raconte qu’Aubin porta le nom d’Albin jusqu’à la fin du 18ème siècle, et fut fondée par le général romain Declus Clodius Albinus, ou en son honneur ». Or, le général Albinus n’a pas exercé de fonctions de légat en Gaule mais en Bretagne (actuelle Grande-Bretagne). Son contrôle de la Gaule a vraisemblablement été trop bref pour pouvoir fonder une ville.
Le Moyen-Age et la Renaissance
Les premières traces écrites du « castrum de Albinio » remontent au premier seigneur, Raymond d’Albin, qui fit ériger une forteresse militaire avant 961 sur ce même piton rocheux. C’est au pied de cette forteresse, que se développe la ville d’Aubin au Moyen Âge. Au XIIe siècle, la population grandissant, on édifie l’Eglise Notre-Dame d’Aubin, en contrebas, à l’écart de la ville, afin d’accueillir les paroissiens de plus en plus nombreux. Avec la création de foires et de marchés au XIVe siècle, Aubin devient le carrefour commercial du territoire.
Epoque contemporaine
Au XIXe siècle, la ville est profondément transformée par l’exploitation minière et l’implantation de forges et s’installe dans la vallée, formant ainsi une longue ville rue. Au plus fort de l’activité minière Aubin comptera presque 10 000 habitants, avant que ne s’amorce le déclin lié à l’arrêt de l’exploitation minière.
Le 7 octobre 1869, 1500 ouvriers en grève enlèvent Tissot, ingénieur principal, ses vêtements sont déchirés, et les ouvriers menacent d’aller le noyer. Il est sauvé par une troupe de 70 gendarmes menés par le préfet, qui est blessé à la jambe, et par le substitut du procureur, blessé plus légèrement. En octobre 1869, la troupe tire sur une manifestation de mineurs faisant 17 morts ( dont deux femmes et un enfant de 7 ans) ainsi que 19 blessés.
Sur le plateau des Forges dans le quartier du GUA, se dresse le mémorial en hommage aux victimes.
Cette tragédie inspira l’Ode à la Misère de Victor Hugo, ainsi qu’un passage dans le Germinal d’Emile ZOLA
Depuis 1858, la commune est dotée de la gare d’Aubin sur la ligne de Capdenac à Rodez.
Personnalités liées à la commune
- Lilian Bathelot (1959), romancier, auteur.
- Marie-Claire Bancquart (1932-2019), professeur d’université, écrivain et poète.
- François Cogné (1876-1952), sculpteur.
- Serge Mesonès (1948-2001), footballeur français, passé notamment par l’A.J. Auxerre, il décède d’un arrêt cardiaque lors d’ un match caritatif sur le Stade Leopold Goryl à AUBIN.
- Olivier Norek (1975), écrivain et scénariste.
- Lucien Mazars (1922-2019), écrivain et fondateur du musée de la mine à Aubin. Il fut également Maire d’ AUBIN.
