Histoire et patrimoine

 

Aujourd’hui Aubin peut s’enorgueillir de posséder un patrimoine exceptionnel, mettant en valeur ce riche passé :  le site du fort, le vieil Aubin, la halle aux grains et ses 5 mesures à grains, l’église Notre-Dame d’Aubin sont autant de témoins du Moyen Âge qui côtoient harmonieusement ceux de l’épopée industrielle : le plateau des forges du Gua , le Musée de la Mine, l’église Notre-Dame des Mines… et depuis 2022 des oeuvres de street art d’artistes locaux et internationaux sont venues étoffer l’offre patrimoniale. Autant d’invitation à la découverte de l’histoire de cette commune deux fois millénaire.  Les paysages vallonnés, les chemins de randonnée et la piscine vous invitent à la détente…

Le musée de la mine « Lucien MAZARS »

Installé sur les lieux historiques de l’exploitation minière de l’ancien « Pays Noir », le Musée de la Mine Lucien Mazars est un véritable miroir de l’histoire industrielle du bassin Aubin Decazeville.

Créé en 1979 et entièrement réaménagé en 2000, il constitue un attrait supplémentaire pour cette région qui, aujourd’hui, remodèle entièrement son cadre de vie.

A travers des documents d’archives, des photographies mais également du matériel, dont une riche collection de lampes de mine et une importante série de drapeaux et bannières corporatives, les visiteurs peuvent découvrir la vie et les conditions de travail des mineurs à différentes époques.

Dans une galerie de mine conçue par d’anciens mineurs, diverses scènes reconstituées avec des personnages grandeur nature vous plongent en plein coeur de la vie souterraine des « Gueules noires ».

A l’extrémité de la galerie, le visiteur assistera à un saisissant « coup de grisou » simulé par effet scénique, et se trouvera plongé dans le drame qui a trop souvent endeuillé de nombreuses familles du Bassin Houiller.

La sortie de la galerie permet d’accéder à la salle réservée à l’audiovisuel où six films sur la mine et les mineurs sont diffusés.

www.museedelamaine-lucienmazars.fr 

Le site du Fort et du Viel AUBIN

La visite commence en empruntant les ruelles escarpées de la vieille ville qui conduisent jusqu’au site du Fort. A plusieurs endroits du parcours, une signalétique a été installée pour mieux comprendre l’histoire de la vieille ville et de l’ancien fort militaire. Ici et là, de belles maisons à colombages rappellent le passé moyenâgeux d’Aubin. Sur l’ancienne place du marché, la halle aux grains a conservé de belles mesures à grains, taillées dans la pierre et encastrées dans les murs extérieurs. A l’entrée du site, vous êtes accueilli par le buste de la vierge à l’enfant. Avant d’emprunter les escaliers, n’oubliez pas d’admirer les détails finement sculptés et de faire un arrêt devant le four à pain.

Les plus téméraires, emprunteront le passage à droite de l’église, et les anciens chemins taillés dans le roc qui conduisent au logis seigneurial et aux vestiges d’habitations installés à même le rocher. D’autres, emprunteront le côté gauche du site, qui mène à l’église romane et à la tour de défense qui a conservé une belle meurtrière. Les deux chemins se rejoignent au sommet, où se dévoile un panorama époustouflant : Aubin comme vous ne l’avez jamais vu !

L’église Saint-Blaise d’Aubin

Superbe église construite au XIIème siècle, remanié au XVème siècle mêlant harmonieusement les styles roman et gothique.

Classée aux Monuments Historiques, cette église ravit les amateurs d’art roman. En effet, même si dans son architecture le style gothique prédomine, elle séduit le visiteur par ses trésors romans : un christ en bois polychrome, un chapiteau historié, un autel, une cuve baptismale en plomb. Elle s’inscrit aussi dans le XXIème siècle avec un ensemble de vitraux contemporains, oeuvre du peintre Daniel Coulet et du maître verrier Dominique Fleury.

Les douze vitraux, réalisés entre 1996 et 2004, illustrent des épisodes de la vie de deux personnages qui bénéficient d’une grande dévotion dans la région: le Père Marie Eugène de l’Enfant Jésus, né à Aubin, et Sainte Émilie de Rodat, fondatrice d’une maison à Aubin de la Congrégation de la Sainte Famille.

Le plateau des Forges ( LE GUA)

Ensemble patrimonial issu de la révolution industrielle.

Le quartier du Gua est né de l’installation des forges et l’exploitation des mines de charbon. Sur les plateaux où se dressaient les anciennes forges nous sont parvenues les cheminées à têtes ouvragées (inscrites aux Monuments Historiques).

Un mémorial, inauguré en 2009, rend hommage aux victimes de la fusillade de 1869 lors d’un mouvement de grève. Table d’orientation.

L'église Notre-Dame du Gua

A partir du Second Empire, le Gua devient un centre industriel lié à l'extraction de la houille et à la création d'acieries.

Parallèlement à la construction du centre industriel, la Société des Aciéries met sur pied un programme urbain comprenant un habitat ouvrier et quelques édifices publics dont l'église, confiée à Louis Auguste Boileau.

Edifice de style neo-gothique, bâtie dès 1865 et inaugurée en 1867. L'église traduit les recherches architecturales de l'époque, et témoigne de la démarche de l'architecte en faveur de l'utilisation du métal au milieu du 19e siècle.

La vaste nef dégagée est rythmée par de fines colonnettes de fonte.

Église du Gua
Église du Gua

L'école Jules Ferry

Elle est l'œuvre d’Emmanuel Brune et fut construite entre 1876 et 1880. C'est un bâtiment de 59 mètres de long et 12 mètres de large, construit sur une terrasse aménagée dominant le site du Gua, qui tranche sur l'ensemble des maisons modestes qui constituent la trame de ce faubourg.

Bâtiment accueillant au rez-de-chaussée un hangar et à l’étage les bureaux de la compagnie. Il faisait partie du site des forges composé de trois plateaux : le bassin construit pour alimenter les forges, un plateau intermédiaire destiné à accueillir les ateliers et hauts-fourneaux, et le plateau supérieur sur lequel se trouvaient les fours à coke.

École Jules Ferry
École Jules Ferry

Église Notre Dame des Mines

Que de surprises dans cette église inscrite aux Monuments Historiques, les Combinois l’ont attendu longtemps et n’ont pu gravir ses marches qu’en 1949.

Une église, construite au XXème, ce n’est pas courant et les matériaux employés ne le sont pas moins non plus : l’église est en béton armé paré de briques. A l’intérieur, le regard est immédiatement attiré par le coeur entièrement recouvert de peintures murales, des peintures aux teintes noires, rehaussés d’orange et de bleus : un hommage au travail des mineurs, oeuvre de Gabriel Genieis.

De part et d’autre de la Vierge à l’Enfant, les mineurs s’affairent à l’abattage du charbon….inédit dans une église….autant que la crèche de la nativité perpétuelle installée dans une galerie de charbon reconstituée.

Un chemin de croix et d’autres peintures murales oeuvres de Gabriel Genieis viennent compléter le décor. Le tout est subtilement éclairé par des vitraux colorés, eux aussi jointés au béton, oeuvre des moines d’En Calcat.

la stele du banel (combes)

La stèle du Banel