
Aubin. Christine Teulier se livre sur sa fonction de maire
(Article de la Dépêche du midi)
En février dernier, le verdict des urnes désignait la liste » Unis et Solidaire pour Aubin » conduite par Christine Teulier, qui quelques jours plus tard a été élue maire par le conseil municipal.
Nous avons dressé avec elle le bilan de ses premiers mois de mandat de maire.
Quel est votre sentiment d’être la première femme à être élue maire sur Aubin ?
« Je suis heureuse et flattée mais à vrai dire, après 10 petits mois aux affaires, je n’ai pas eu le temps de savourer ce moment, car j’ai été confrontée tout de suite à la réalité de ma fonction et aux nombreux dossiers qui m’attendaient.
Heureusement, je peux compter sur une équipe solide et solidaire, et c’est collégialement que nous prenons les décisions.
Ceci étant, la variété de mes domaines d’intervention me plaît et je fais mon travail d’édile avec passion ».
Quelles ont été vos priorités ?
« Restaurer un climat de confiance avec le personnel qui a connu en quelque temps 3 maires différents. De plus, il a dû pallier l’absence de DGS (directeur général des services NDLR) pendant une grosse année et grâce à son implication, il a permis la continuité du fonctionnement de la ville.
Ce climat de confiance est aussi valable avec les administrés, qui sont au cœur de notre vie communale ».
Après l’inauguration du Camping-Car Park, quel projet phare souhaiteriez vous réaliser avant la fin du mandat en 2026 ?
« Sans hésiter, la pose de la première pierre de la maison de retraite au Gua, sur l’emplacement qui avait été choisi sous la mandature de Laurent Alexandre. Mais il y en a d’autres, les Arcades du Gua avec la rénovation du premier étage non utilisé, que nous souhaitons aménager pour un pluri usage ; le complexe sportif… et la réhabilitation de la RD11 dans son tracé urbain.
Ceci dit, l’urgence est de rouvrir les salles communales victimes de l’orage de grêle du 11 juillet qui par ailleurs a marqué 60 bâtiments publics.
Un orage dévastateur qui aura une incidence financière, avec un reste à charge sur les travaux, difficile à évaluer aujourd’hui. Mais son impact fera peser des menaces sur certains de nos projets, qui devront être au minimum reportés ».
Serez vous candidate à votre succession en mars 2026 ?
« Je sais que certains sont déjà dans les starting-blocks… ce qui n’est pas mon cas. Je suis au boulot et il ne m’en manque pas, pour mener à bien les nombreux projets que nous portons et s’ajoute la gestion du quotidien. Et puis 2026 me parait encore loin, très loin ».